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le blog de jerome
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21 février 2008

Plus d'infos C1: Résultats Le film du match Alors

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>C1: Résultats

>Le film du match

Alors qu'il menait au score, Lyon a été rejoint en fin de match par Manchester United (1-1) en 8e de finale aller de la Ligue des Champions. Tevez a répondu à l'ouverture du score de Benzema. L'OL, un peu trop défensif face aux Red Devils, est désormais sous pression en vue du match retour.

LYON - MANCHESTER UTD : 1-1
Buts : Benzema (54e) pour Lyon - Tevez (86e) pour Manchester

L'enfer n'est finalement pas si terrible que cela. Pas si terrible mais susceptible, tout de même, de vous toucher là où ça fait mal. C'est ce qu'ont dû penser les joueurs de Lyon à l'issue de leur première confrontation face à Manchester, en 8e de finale de la Ligue des Champions (1-1). L'OL s'attendait à en voir de toutes les couleurs et la grande majorité des observateurs assister à l'explosion en plein vol du club chéri de Jean-Michel Aulas. Finalement, les Diables Rouges n'ont pas été aussi maléfiques que prévu sur la pelouse de Gerland. En revanche, ces derniers ont joué... un tour diabolique aux Gones. Un but inscrit à l'extérieur, soit le service minimum pour MU. Et un sacré casse-tête désormais pour Lyon.

Ou peut-être pas finalement. Si Alain Perrin a longtemps hésité avant de choisir une formation prudente avec Clerc sur le côté droit en premier rideau défensif devant Cristiano Ronaldo, le technicien de l'Olympique Lyonnais n'aura pas à choisir longtemps quoi trancher dans quinze jours à Old Trafford... autrement dit : défendre ou attaquer. Une problématique de poids qui a probablement déjà coûté gros à l'OL dans cette double confrontation. Pourtant, le pari d'Alain Perrin a presque fonctionné. Manchester, volontairement laissé en possession du ballon, se casse les dents sur la muraille rhodanienne. La performance défensive des Gones, vu du banc, voire même des tribunes, semble vouée à se liquéfier dans le temps, tant les Red Devils récitent inlassablement leurs gammes : permutations, accélérations sur les flancs, impact physique. Il n'en est rien. Jean-Alain Boumsong, dernier arrivant au sein du team rhodanien, guide les siens du geste et s'en donne à coeur joie face à Rooney.

Tevez change tout

L'ancien défenseur de la Juve, comme tout le reste du bloc lyonnais, accepte le jeu de la soumission sans jamais donner à son adversaire la possibilité de faire la différence. Et quand un élément des Gones rompt le rang, à l'instar de Squillaci, c'est Coupet qui vient mettre de l'ordre devant Rooney, énergique mais peu dangereux (25e). Bref, difficile à cet instant d'imaginer Lyon obtenir un autre résultat "positif" qu'un nul vierge de buts face au champion d'Angleterre en titre. C'est sans compter sur la fragilité d'une défense anglaise, finalement plus friable que prévu et à deux doigts de se compliquer toute seule la vie. En effet, Rio Ferdinand, souvent en difficulté devant Benzema manque de transformer une banale déviation en corner en but... contre son camp pour l'OL (23e).

Benzema justement. Le principal atout offensif titularisé en début de match par Perrin vit la soirée qui lui était promise dans cette configuration : délicate, ingrate, physique. Mais le joyau lyonnais ne renonce pas. A l'image de son idole préféré Ronaldo, le meilleur buteur de Ligue 1 attend son heure. Avec patience. Sa première banderille est hors-cadre (26e). La deuxième n'est pas de cet acabit. 54e minute de jeu, passe de Toulalan pour Benzema à l'entrée de la surface adverse. Le sniper lyonnais pointe sa cible et fait mouche. Frappe croisée imparable pour Van Der Sar, avec la complicité du poteau (54e, 1-0). Régulièrement sous la menace d'un exploit de Cristiano Ronaldo, particulièrement discret mercredi soir, Lyon manque même le chaos sur un coup franc de Juninho. Mais le cadre n'est pas au rendez-vous (69e).

Divisés sur le terrain car partagés entre l'envie d'aller de l'avant et celle de gérer une fin de match compliquée, les Gones, solides et impériaux jusque-là, finissent par se laisser piéger. Pas assez gourmands en début de partie, les Lyonnais se découvrent un peu, répondent au coaching offensif de Ferguson (Nani, Tevez) par un pari tout aussi emballant (Ben Arfa, Fred) et laissent filer le résultat. A peine entré en jeu, le Brésilien remet involontairement un centre de Nani dans la direction de Tevez. Un coup de patte de l'Argentin suffit à transformer un mercredi de rêve en une soirée... de frustration (86e, 1-1). L'enfer, c'est aussi ça. Un peu d'espoir arraché au moment où l'on s'y attend le moins. Si Lyon, avec ce nul, n'a pas encore fait une croix sur les quarts de finale de la C1, la tâche, déjà délicate sur le papier, est désormais devenue franchement herculéenne pour le sextuple champion de France.

LA DECLA : Sébastien Squillaci (défenseur de Lyon)

On a fait le match qu'il fallait ce soir. On savait qu'il fallait être compact. Maintenant, on est un peu déçu de ne pas avoir tenu, de ce manque de réussite en fin de match. Mais il y en a peu qui nous voyaient faire ce résultat. On a produit du jeu, on a eu des occasions, mais il aurait fallu être plus réaliste en fin de match pour ne pas prendre ce but. On a bien défendu ce soir. Il faut s'inspirer de ça. Vu notre prestation, on des chances d'aller se qualifier là-bas

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